mercredi 15 février 2012

APPN vs SAAM ??

 
Je suis en pleine recherche concernant l'assurance perte classe 1 et décès. Les deux (uniques?) les plus connues sont APPN et SAAM. Le choix n'est pas forcément évident, dans la mesure ou elles sont quasiment similaires...

Le coût d'une assurance de ce genre lorsque l'on est "stagiaire", c'est à dire en formation, est d'une dizaine d'euros par mois. C'est vraiment pas énorme quand on sait que chaque année, on remet en jeu notre aptitude médical et par la même occasion toute notre formation et les coûts engendrés. 
J'imagine néanmoins que lorsque l'on perd le statut de stagiaire en fin de cursus et qu'on intègre une compagnie, les mensualités ne doivent plus être aussi intéréssantes.

En cas de perte temporaire ou définitive de classe 1, l'assurance nous reverse une certaine somme qui va jusqu'à 110.000€ (SAAM) ou jusqu'à 155.000€ (APPN).

Pour les pilotes ayant dû passer par la case dérogation, ne se verront pas couvert en cas de perte de leur classe 1 si cela est dû à leur "faiblesse".

Je suis dans l'attente d'un dossier d'information et des formulaires d'inscription pour les deux assurances, donc c'est encore un peu flou...Même si rien que par les chiffres, l'APPN semble plus intéressante!

Si certains d'entre vous ont des conseils, tuyaux, etc...vous pouvez (et ce serait super sympa!) utiliser les commentaires.

mercredi 8 février 2012

Class 1 renewed!

Après un aller retour éclair en France me voilà revenu en territoire briton avec le renouvellement du sésame qui permet de conserver ses licences pro "current". Bon, je suis encore que simple petit PPL, mais j'ai besoin de cette visite médicale pour finaliser mon inscription chez CTC.

J'ai bien cru pourtant que j'allais devoir renoncer à mon rêve dès le test urinaire...En effet après avoir rempli le petit pot, l'infirmière labo trempe la bandelette test dedans. Une minute après, elle regarde la bandelette et fait: "ah!?". 
Je lui demande ce qu'il se passe, me répond pas et met la bandelette dans un autre appareil. Je commence à être inquiet.

Une minute plus tard l'appareil sonne et un ticket sort de la machine. Elle prend un stabilo et surligne quasiment une ligne sur deux...
-"Bon mr, vous allez revenir dans une heure pour recommencer le test, car là, les résultats sont très mauvais!!"
-"Mauvais comment??" complètement paniqué!
-"Bin, si vous allez voir le médecin chef maintenant, il vous recale sûr!"
-"GLUPS". Là je suis complétement mortifié...

Elle me conseille de boire un max avant de revenir...

Je sors de la partie sang/urine, blême, et pile à ce moment là, je me fais attraper par une dame de la cardio, qui me dit qu'elle n'a personne et qu'elle peut s'occuper de mon ECG et de ma tension tout de suite. Je la suis, encore complètement dans mes pensées.

Allongé sur la table elle prend ma tension, regarde son appareil, fronce les sourcils et me demande si il y a des cas d'hypertension dans ma famille? Je lui dit que non, que c'est juste un coup d'angoisse dû au précédent test. Résultat, elle me transférera dans une chambre au calme tout en étant monitoré.
Dix minutes plus tard, elle revient et semble satisfaite de mes résultats et me gratifie d'un " Bah voilà c'est parfait!"

En sortant de la cardio, je suis toujours super angoissé. Voilà que je fais pas ce qui faut pas faire... Je googelise mes résultats urinaire pour décrypter mon bilan. Horreur, les pages google parle de défaillance urinaire. Mes yeux et mon cerveau ne lisent que les mots "grave", "douleurs" et même "dialyse"... Oui parce que ça c'est un trait de ma personnalité, au niveau de ma santé j'imagine toujours le pire en un quart de seconde! Du coup des maux de tête un peu plus forts que d'habitude se transforment en possible tumeurs benines ou pire, malignes peut être!!

Bref, je me connais et du coup je refuse de m'alarmer et d'attendre le deuxième test, mais je suis toujours profondément inquiet!

Tous les autres test se passent très bien, et c'est avec une énorme appréhension que je retourne au test urinaire. Cette fois elle passe directement la bandelette dans sa machine spéciale. Une minute plus tard, elle ressort son stabilo, mais surligne uniquement deux lignes! J'ai toujours des traces de sang et de protéines dans les urine, mais bon... 

Je prend mon courage a deux mains et je me rends chez le médecin chef.
A peine arrivé dans son bureau, je lui dis que je suis inquiet pour mon analyse urinaire, car l'infirmière labo m'avait paru un peu alarmante.
Il regarde mes analyses du jour et celles de l'année passée et me dis:
"Ne vous en faite pas, vous avez une urine concentré, on l'avait déjà remarqué, tout est normal."
Il rajoute que si je ne veux pas être inquiet la fois prochaine, il suffit de boire une litre d'eau avant l'examen pour "éclaircir" l'urine. La présence de sang s'explique par un effort physique quelques jours avant la visite, donc pas de soucis non plus de ce côté là...

Au final il me trouvera en meilleure forme qu'à ma visite d'admission, et me donnera mon coup de tampon: Approuvé!

Il faisait particulièrement beau lorsque je suis rentré sur Londres alors je vous mets quelques photos du vol:


Une vue sur CDG et Le Bourget


Beauvais



Ça moutonne en arrivant vers les côtes anglaises



Gatwick

Gatwick




jeu d'ombre en finale

jeu d'ombre en finale #2

jeu d'ombre en finale #3

jeu d'ombre en finale #4

jeu d'ombre en finale #5

Posé, pas cassé, Back to London!

vendredi 3 février 2012

Souvenirs sans gloire, Michel Vanvaerenbergh


"J'aurais pu raconter les vols où j'ai été brillant, génial ou même simplement héroïque. J'ai préféré relater des vols où la chance a pallié mes défaillances" 

Voilà ce que nous livre Michel Vanvaerenbergh en quatrième de couverture de son recueil de nouvelles.

Une fois n'est pas coutume, je vais parler ici de ce livre, car il mérite le détour et la lecture.

Ayant eu connaissance de ce recueil par l'éditeur lui même, Kerditions, j'ai naturellement sauté sur l'occasion et je m'en suis procuré un exemplaire.
En ce qui concerne le côté pragmatique des choses, ce petit ouvrage possède une énorme qualité. En effet, il ne coûte que 10€, ce qui est peu comparé aux traditionnels livres autobiographiques aéro.
A première vue, j'ai été surpris, voire déçu, par le format de ce livre. Je le trouvais un peu trop petit  (10x15cm env) comparé à d'autres formats de poche. En effet cette dimension me donnait l'impression d'un faux livre.
Au fil des jours, je me suis rendu compte de l'utilité d'un tel format. En effet celui là rentrait vraiment très facilement dans ma poche, bien mieux d'ailleurs que les "classiques" livres de poche. Il m'a donc accompagné partout pendant quelques jours, et je l'ai donc dévoré quotidiennement!

Concernant le contenu, n'étant pas très littéraire mais lisant toutefois assez régulièrement, j'ai trouvé  ce livre très bien écrit. Concernant le langage aéro utilisé, comme le dit l'auteur, on se situe entre la vulgarisation pour le grand public et un niveau un peu plus poussé pour les pilotes ou apprentis pilotes.

Ce recueil est composé de 14 nouvelles relatant un vol, un simu, une escale, etc, se déroulant des années 70 à la fin des années 90. 
J'ai particulièrement apprécié le contenu de ses histoires tant par le côté humain qui en ressort mais aussi par le côté informatif. J'ai en effet appris pas mal de choses, et je me suis un peu mieux rendu compte de ce à quoi pouvait ressembler l'aviation commerciale en Europe avant la chute du mur de Berlin. 

Étant lecteur assidu de plusieurs blogs aéro rédigés par des pilotes professionnels en poste, ou par des aspirants pilotes professionnels qui relatent leurs vols, leurs progressions, j'ai trouvé ce livre dans la continuité de ce genre de blogs. Les nouvelles sont alors perçues comme de longs billets tout au long de sa carrière.
La différence néanmoins c'est que la plupart du temps, les gens racontent des vols qui se sont bien passés, or ici, son principe est complètement l'opposé puisqu'il ne relate que les erreurs qu'il a commises, ou les situations inhabituelles et risquées. Cela permet de prendre réellement conscience du danger, et par la même occasion donne un aperçu plus riche du métier de pilote de ligne.

Vous l'aurez compris, pour moi ce livre est absolument un "Must have" pour tout pilote ou pour tous les curieux d'aviation!

Le seul petit bémol, c'est l'absence de synthèse ou de conclusion "classique" par l'auteur! Peut-être pouvons nous présager d'un suite??

jeudi 2 février 2012

Bank Loan in progress...


Vous êtes plusieurs à m'avoir demandé, par mails, commentaires, mails privés sur les forums, où en était ma demande de prêt bancaire.
Comme je l'avais écrit dans mon dernier article, je devais me rendre en France pour faire une tournée des banques...

J'avais choisis la Société générale, la BNP et le Crédit mutuel.

J'ai donc commencé par la Société Générale. Pour faire simple, et sans rentrer trop longuement dans les détails, le montant maximum du prêt autorisé est de 120 000€ sur une période de 9 ans,  avec un taux prévisionnel de 2,9%. Je dis provisionnel car il s'agissait d'une simulation, et que le "vrai" taux sera décider en commission régionale. Un différé de 24 mois est possible, néanmoins, il existe deux versions pour ce différé:
  • Différé total, qui nous autorise un amortissement sur 84 mois, avec des mensualités de 1900€ environ, autrement dire que c'est pas vraiment la joie...
  • Différé partiel, qui nous autorise un amortissement sur 108 mois, avec des mensualités de 1500€ environ après le délais des 24 premiers mois. En revanche durant ce différé, on paie durant le temps su différé les intérêts du prêt de l'ordre de 300€...mais ce n'est pas évident de trouver 300€ lorsque l'on est en formation...
Si je devais de contracter mon prêt à la Société générale, je choisirais le différé partiel. En effet, bien que les 300€ par mois soient "problématiques", un montage financier est envisageable pour gagner de l'argent en plaçant la somme du prêt. En effet cela est possible, car CTC à mis en place un échéancier de paiement, qui pour ma part commencerait en décembre 2012...

Concernant la BNP, c'est un peu plus compliqué. En effet, l'agence dans laquelle j'avais pris le rendez vous n'était pas au courant du partenariat avec CTC, et les conseillers n'arrivaient pas à le trouver dans leur base de données...
Le rendez n'a pas été très convaincant puisque sans les conditions de cet accord, les simulations ne se sont pas révélées fidèles à la réalité. Et pour cause, lors de ces simulations, le taux était de 3,6%...
Finalement, après quelques coups de fil échangés avec CTC, j'ai donc appris qu'il s'agissait uniquement d'un accord avec BNP International Paris. 
Il n'y a donc que 6 ou 7 agences parisiennes à être au courant de cet accord.

Après avoir appelé l'une de ces agences, j'ai bien confirmation de l'existence de ce partenariat. Je suis rassurer, mais je reste perplexe en écoutant les conditions. En effet, l'accord est donné pour un montant d'emprunt de 50 000€ à un taux de 2,7%.
Évidement, le taux est très intéressant et je ne pense pas pouvoir trouver mieux, néanmoins je trouve curieux que les termes de l'accord ne correspondent même pas au frais de "scolarité", sans parler bien sur des frais de vie courante...

Concernant le Crédit Mutuel, mes parents ont préféré gardé cette possibilité en dernier recours. Je n'ai donc rencontré personne.

Voilà, j'en suis là... S'agissant de sommes excessivement importantes, il est évident que je n'allait pas avoir de réponses à l'issu de ma semaine en France.

En revanche des nouveaux éléments CTC-iens me sont parvenus hier soir par mail et il se pourrait que je puisse intégrer CTC fin Mars dans une nouvelle promo. La règle étant de transmettre son premier versement un mois avant le début du Training, il faut donc que les banques me donnent les fonds avant le 01 Mars...
On verra bien, mais c'est vrai que j'aimerais beaucoup commencer plus tôt...